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Publication ne vaut pas mariage

Publié par Roland Odore le mardi 28 mai 2024

Dans les premiers registres du 19e siècle de l’état civil de Méolans, on trouve quelques publications de mariages.

Les publications de mariage

Ces publications sont intéressantes car elles permettent parfois de débloquer une recherche.

Très souvent le mariage est célébré dans le village de l’épouse et si on ne connait pas le village d’origine de celle-ci, on peut se retrouver coincé.

La méthode à utiliser alors consiste à rechercher l’acte de décès de l’épouse avec l’espoir que son village d’origine sera cité. Si on a cette chance, on y trouvera le mariage et donc la filiation des époux et l’aventure pourra se poursuivre.

A défaut la recherche peut être longue par la recherche d’autres actes concernant la famille ou en épluchant les registres des villages voisins.

Les publications étant affichées dans les deux villages, celui de l’époux et celui de l’épouse, c’est parfois une bonne solution bien plus rapide.

Mais attention, une publication n’est pas nécessairement suivie du mariage. Un désaccord sur la dot peut l’annuler.

Un exemple assez cocasse nous est donné par Denis GILLY, laboureur des Clarionds. Jugez plutôt !

Une première publication est affichée le 31 mars 1793 avec Anne Marie TRON. Un mois plus tard, le 5 mai 1793 c’est cette fois avec Marguerite MILLES et le lendemain 6 mai 1793 c’est au tour de Marie Rose GILLY. C’est finalement avec cette 3e femme que sera célébré le mariage le 5 juin 1793 associé à un contrat de mariage le même jour. Sur le registre, les trois publications sont sur la même page.

E03 NM 012 - Pub1
E03 NM 012 - Pub2
E03 NM 012 - Pub3

Archives communales - Registre E3 photo 12

Les contrats de mariage

Ces contrats sont une mine de renseignements sur les deux familles. Outre l’aspect généalogique, si on les étudie de près il est possible de se faire une idée du niveau de vie des époux ou de leur position sociale.

Mais là-aussi, un contrat de mariage n’est pas toujours suivi d’effet. C’est un contrat qui doit satisfaire les deux parties et si ce n’est pas le cas, on abandonne.

Ainsi Antoine REYNAUD des Gouitroux signe un contrat de mariage avec Marguerite REYNAUD le 25 octobre 1708 mais ce mariage n’a jamais eu lieu.

De fait Antoine se marie le 17 janvier 1716 avec Anne Marie JAUBERT et Marguerite le 4 novembre 1710 avec Jean REINAUD.

Certes ces situations ne sont pas très fréquentes mais il convient de rester prudent avec ces deux types d’acte.

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